Voilà déjà tout juste 8 mois que j’ai accouché de ma merveilleuse petite fille, Ambre.
Rien à voir avec les pierres pour son prénom, j’aimais ce prénom bien avant de connaître la litho !
Dans mon précédent article, je disais faire un article de blog spécial pour le “4ème mois”, aussi appelé “le mois d’or”.
Le post-partum est une période charnière dans la vie d’une femme, car c’est à la fois
la fin et le commencement de la vie.
Une femme ne fait pas qu’accoucher de son enfant, elle naît elle aussi, en tant que mère. On appelle ça, la matrescense. C’est une
période grandiose et merveilleuse, mais aussi
difficile et épuisante.En raison d’un accouchement qui s’est révélé assez compliqué, je ne pourrais malheureusement pas donner d’aide pour tout ce qui est périnéales et autres difficultés suite à un accouchement par voie basse.
Ma petite est née par ce qu’on appelle la “voie haute”, par césarienne. Donc je donnerais davantage de conseils pour celles qui ont vécu ce type d’accouchement, mais bien entendu,
tout ce qui est pierre, fleurs de Bach et autres peuvent être utilisés pour n'importe quel type d’accouchement.Cet article sera légèrement différent car
je vais aussi parler des astuces autres qu’énergétique qui ont pu m’aider lors du travail, pendant la maternité, le retour à la maison…
Il s’agira plus d’une sorte de récit d’accouchement avec astuces !

Récit d'accouchement
Il est important de garder à l’esprit qu'il s'agit de MON expérience. Chaque accouchement est différent. Chaque naissance est différentes. Chaque corps est différents etc...
Je reprends certains points avec astuces juste en dessous !
18 Avril 2022
Dépassement de terme J+1, je dois faire un contrôle à la maternité. Direction salle de naissance : la poche des eaux était fissurée depuis plus de 24h, je dois être déclenchée à l'ocytocine.
Les contractions sont gérables grâce au
peigne d’
Amandine, la
musique et Mr Light qui est avec moi tout le long.
Au bout de quelques heures, je demande la péridurale suite à des douleurs, autres que les contractions que j’avais eu quelques mois plus tôt. Elles sont ingérables et s'ajoutent aux contractions qui se font plus douloureuses. (Après examens, il s'avère qu'il s'agit sans doute de colique intestinales, douleurs accentués par bébé qui appuie dessus)
Ne fonctionnant qu’à droite, j’ai droit à une nouvelle péridurale qui me donne un peu de répit.
Je parviens à dormir, ce qui relance le travail, car j’étais coincée à 3cm depuis 4h.
Je suis à 7cm, la péridurale ne fonctionne plus, car Mr Light, qui mettait les doses toutes les 10mn pendant que je dormais,
s'est lui aussi endormi.De nouveau, ça coince à cause de la douleur. La
visualisation, la respiration et le changement de position font que j’arrive à passer le risque de césarienne pour stagnation, au bout de 3h de travail supplémentaire, j’arrive à 10cm.
Ça fait 17h, et je suis épuisée physiquement et psychologiquement. J’ai mal, mais faut pousser. J’essaie à genou, pour respecter un peu mon projet de naissance déjà bien malmené, mais rien.
Je dois prendre finalement la position gynécologique. La gynéco sent une bosse, je pousse encore, j’ai l’impression que je vais m’évanouir, mais je reste concentrée.
“Code orange”. Mince, c’était pas prévu non plus.Son rythme cardiaque ralenti brusquement à chaque poussée et la gynécologue-obstétricienne le voit :
je ne tiens plus.Je suis emmenée en césarienne et bébé sortira à 7h14 du matin le 19 Avril, direction la néonatalité car elle a bu la tasse avec du méconium dedans.
Je pars en salle de réveil et retrouve Mr Light que 3h après. Il est resté avec notre fille en attendant.
Je suis mise en chambre, je la verrais quand je pourrais marcher, courant de l’après-midi si tout se passe bien.
Je me repose un peu et
on m’apporte finalement mon petit bouchon à 13h, alors que papa est parti depuis 1h, car épuisé aussi de sa nuit blanche et de son stress.
Mon hospitalisation à la maternité a duré 6 jours en maternité au total, puis retour à la maison ♥

Ce qui m’a aidé à gérer le travail et le post-partum
La
visualisation m’a beaucoup aidé.
J’avais de nombreuses contractions environ 1 mois avant l’accouchement et
visualiser m’a permis de sentir véritablement mon corps, à m’ancrer dedans, que ce soit au moment de la pose d’ocytocine que lorsque le travail stagnait.
Imaginer mon col, s’ouvrir comme un lotus, semble avoir porté ses fruits, car
je suis arrivée à la maternité déjà ouverte à 2cm.J’imaginais un rayon de lumière ouvrir délicatement tout ça, puis bébé descende lentement. L’imaginer, la voir et penser lui parler ont aussi aidé à rester concentrée, à laisser mon corps faire. Il est fait pour ça :
Il sait enfanter, naturellement.Malgré la douleur, je parvenais à rester concentrée et connectée à moi-même, ce qui a permis la dilatation complète.
Je n’avais pas eu envie de pierre, pendant le travail, bien que j’avais pris tout mon arsenal.
Je n’en ressentais pas le besoin, mais la liste de pierre fournie dans mon autre article “
La Lithothérapie & la grossesse” font largement l’affaire !
Les Fleurs de Bach en revanche, je m’en suis servie !
Elm, Larch, Aspen et Mimulus ont été mes alliées pendant cette épreuve physique et sportive, autant physiquement que psychologiquement.
Cela m’a aidé à
garder le cap, à rester centrée mentalement sur mon objectif. (bien-sûr, j’ai eu des phases “sans”, où je pensais ne pas y arriver, je voulais tout arrêter et abandonner. La fameuse phase de désespérance.)
Cela faisait environ 2 ou 3 semaines que je prenais régulièrement Mimulus et Aspen pour
maîtriser mon mental et rester sereine vis-à-vis de la date qui approchait.Les huiles essentielles ont surtout aidé Mr Light à se détendre.
Un mélange de
Lavande, Petit grain Bigarade, Orange, Marjolaine à coquille et Bergamote…qu’il respirait régulièrement, l’ont aidé à garder le cap et à
se détendre pour pallier à la charge mentale que demande l’accompagnant d’un accouchement (surtout qui finit au bloc opératoire).
Les pierres. Et oui, forcément !
Au début, le
Grenat et la Cornaline m’ont aidée à bien tenir. J’étais fatiguée à la maternité, mais je tenais assez bien.
Sur 6 jours, j’ai dû dormir peut-être 20/25h dans des sommeils entrecoupés. Entre les réveils de bébé pour les tétées qui duraient minimum 30mn toutes les 2h, les réveils lors des passages d'infirmières, les visites de Mr Light (je pouvais un peu dormir pendant sa venue, mais rarement plus de 20mn), les appels et sms des proches (j’ai fini par mettre mon téléphone en silencieux.)...
La Kunzite et la Lépidolite m’ont énormément aidée pendant le baby blues. La naissance d'un enfant, ça chamboule déjà pas mal, mais j'avais eu aussi le package "peur surprise" avec tout ce que j'avais vécu.
Entre ma dépression liée à la césarienne et le baby blues, je n’arrivais plus à gérer mes émotions. Je pleurais constamment et pour pas-grand-chose, j’étais à fleur de peau sur le plan nerveux. Je repensais beaucoup à la césarienne et à mon “incapacité” à accoucher (alors qu’il n’y avait aucune raison).
Je pense que l’
Obsidienne Dorée m’aurait aussi beaucoup aidé à ce moment-là et même après, lors de ma dépression post-partum au sens large. Je ne regrettais pas ma petite fille, loin de là, c’est la plus belle chose au monde. Mais
le manque de sommeil, les pensées sombres de la césa, le train-train quotidien de la vie, la reprise du boulot… Tout s’est enchaîné et l’Obsidienne Dorée m’aurait aidé à mettre en lumière les points sombres de mes pensées pour me permettre d’y voir la lumière.
Le soutien extérieur a été un des points le plus important. En rentrant, j'ai été voir une psy. J'avais prévu d'aller en voir une, que mon accouchement se passe bien ou mal, car elle serait en mesure de voir si tout allait bien, sur le plan mental.
Comme expliqué, j'ai mal vécu ma césarienne. C’était le seul scénario que j’avais imaginé sur les 1000, mais je me disais “Non, mais ça ira, je n’aurais pas de césarienne !)
J’avais peur de la douleur, peur des complications, peur de l’anesthésie, peur du bloc opératoire, peur pour sa vie… J’ai tout vécu.
J’ai bravé toutes mes peurs, les unes après les autres et ça a laissé des traces.
J'ai mis plusieurs semaines à m’en remettre physiquement et psychologiquement.
L’acte de la césarienne est devenu courant. Tellement courant qu’on ne fait même plus attention au fait que cela implique d’ouvrir le ventre de la future mère.
Cela n’est pas anodin. Soyez toujours prévenant, compatissant et patient avec une maman qui a subit une césarienne, même si elle était programmée, car on ne s’attend pas forcément à toutes ces sensations…

L'allaitement
J’ai allaité un mois et demi.
J’ai dû arrêter, car la petite paupiette ne digérait pas grand-chose de ce que je mangeais.
Fromage, moutarde, chorizo, tomates, thé vert, chocolat… Rien ne se passait. J’avais droit à des régurgitations, des flatulences et des maux de ventre pour ma bébé, à chaque fois. Donc on a fini par lui donner du lait maternisé et tout va mieux ♥
Selon les bébés, l’allaitement est assez sport. Ambre prenait bien à droite, mais galérait avec le sein gauche. L’ostéo lui a débloqué la mâchoire, et ça allait mieux.
Trouver la position sera sans doute long, mais dès que ce sera fait, tout devrait rentrer dans l’ordre.
N’oubliez pas que les puéricultrices et sages-femmes vous donneront des positions “toutes faites” qui peuvent convenir, comme ne pas convenir du tout.
Il y a un monde entre la théorie et la pratique. Trouvez ce qu’il vous faut à tous les deux. (ou trois, si jumeaux etc…)
Du moment que bébé prend du poids, qu'il est réactif et dors bien : pas de problème !
PS : pensez à prendre une bouteille d’eau avec vous la nuit, je vous assure que vous allez avoir soif si vous allaitez !

Trucs & astuces
Chère future maman, ou déjà maman, voici donc en vrac quelques astuces pour votre accouchement, votre séjour à la maternité et tout le reste du temps.
J'ai donnée des astuces pour préparer le tout, dans l'autre article "
La lithothérapie et la grossesse"
Pendant le travail :· Trouvez une musique qui vous fait bouger.
Remuez vos hanches et vos jolies fesses pour aider votre col à s’ouvrir.
· Si vous n’êtes pas à l’aise dans la blouse de l’hôpital, vous pouvez demander à ne pas l’avoir, mais vous devrez porter des vêtements amples pour être à l’aise et permettre au personnel médical de vous ausculter. Sinon,
prenez juste un paréo, une brassière et le tour est joué !
·
Le trajet en voiture ne reflète pas votre capacité à gérer vos contractions. Essayez un max de rester dans votre bulle en écoutant de la musique et en mettant, si possible, un masque sur vos yeux. (si vous supportez ne rien voir lors du trajet)
· Essayez d’avoir
un accompagnant dans la salle d’accouchement qui croit en vous et vous boost. Il est important de garder le moral !
·
Faites un projet de naissance. C’est un document qui permet de communiquer avec l’équipe de la maternité, pour leur dire ce que vous souhaiteriez au maximum (écouter de la musique, position physio, lumière tamisée, espacer les toucher vaginaux etc…), mais permet aussi de dire ce qui vous met mal à l’aise, ce qui vous fait peur, vos antécédents de santé etc.
Après la naissance :
·
Limiter les visites ! Vous serez fatiguée et vous aurez besoin de repos. De plus, bébé est tout aussi crevé et le risque de maladie n’est pas anodin sur un nouveau-né. On ne sait jamais ! Vos proches devraient comprendre et ils pourront patienter une petite semaine avant de voir votre merveille !
Je sais que vous voulez faire plaisir à mamie, papy, tante Germaine etc, mais pensez à vous et pensez à votre bébé : il a aussi besoin de calme, de repos et de rencontrer ses parents, au calme.
·
REPOSEZ-VOUS ! Exit le ménage et les autres tâches à faire à la maison. Vous risquez d’avoir envie de faire plein de trucs, car la maison risque de ne pas être clean comme d’habitude, mais gâchez votre énergie là-dedans ne fera que vous fatiguer plus sur le long terme. Je sais ce que c’est, promis ;) Mais déléguez à de la famille, demandez à ce qu’on vous apporte des petits plats à réchauffer lorsqu’on vient vous voir ou qu’on vous aide pour plier le linge en discutant lors des visites…
REPOSEZ-VOUS !· Faites des séances avec un psy,
même si tout va bien ! Parler permet de libérer ses angoisses, le stress et tout ce qui peut perturber notre mental, mais aussi, notre bébé. Car votre enfant est une éponge à émotion, il va tout capter.
·
Libérez-vous émotionnellement et psychologiquement, c’est hyper important.
Soyez égoïste, vraiment. Si on vous demande un truc et que, dans votre tête, la réponse est "non", alors ne dites pas "Oui".
· Faites un compte WeMoms ou
inscrivez-vous à l’atelier de naissance d’Amandine.C’est ce que j’ai fait et à 37SA, j’ai été mise en contact sur WhatsApp avec 10 autres mamans qui avaient le même terme que moi. Nous nous sommes toutes suivies et encore aujourd’hui, nous sommes en contact. Nous discutons tous les jours !
Cela permet de poser des questions, partager des choses, se rassurer aussi… Elles m’ont énormément aidée à me sentir mieux lors de ma dépression et une des mamans de ma Team est spécialisée en post-partum et est en plus naturopathe et réflexologue (
@kiff.ton.postpartum) :)

Il y a assez peu de pierres présentées sur cet article, j’en ai conscience, mais je trouvais important de vous proposer d’autres solutions pour vous aider dans ce moment à la fois magique et difficile qu’est le post-partum.
Gardez en tête que chaque naissance est différente et chaque post-partum aussi.
Vivez ce moment magique, profitez de chaque jour à sentir l’odeur de votre bébé, de vous émerveiller à chaque jour de le voir babiller, jouer, rire… et même respirer !
Vous venez de créer la plus belle chose qui soit ♥